Traditions Populaires de Bretagne - Gizioù ar bobl e Breizh
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"Tout ce que vous avez toujours voulu savoir au sujet de l'Ankou mais que vous n'avez jamais osé demander"
"Toud pezh 'peus bet c'hoant da c'houzout diwarbenn an Ankou ha n'ho peus ket kredet goulenn kammed"

Anatole Le Braz et la légende de la mort 12.07.12
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L'Ankou, la mort personnifiée 19.07.12
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Intersignes et mauvais présages 26.07.12
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Les chemins de la mort 02.08.12
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Le Retour des Ames 09.08.12
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La Lavandière de nuit 16.08.12
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Sur les Chemins de l'Ankou a obtenu le prix de littérature orale Claude Seignolle 2013 (cliquez pour détails)

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Article de Fañch Broudic - Brud Nevez 294
Article ArMen Septembre 2012 - Yann-Ber Piriou
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-Article Le Télégramme 31-10-2012: "Dans les pas d'Anatole Le Braz"

Après avoir apporté une précieuse contribution à la connaissance des savoirs naturalistes populaires, l’ethnologue Daniel Giraudon reprend l’énorme dossier des croyances liées au passage dans l’au-delà. Là où beaucoup s’imaginaient qu’Anatole Le Braz avait fait le tour de la question dans « La légende de la mort chez les Bretons armoricains » (1912), « Les chemins de l’Ankou » (éditions Yoran Embanner, 35 €) montre l’extraordinaire richesse du thème. L’auteur n’ignore rien de ce qui s’est publié depuis un siècle mais ce sont surtout ses propres collectes qui soulignent la vitalité de croyances millénaires et apportent de nouveaux éclairages.

François de Beaulieu


-Emission Bali Breizh, An Ankou hag ar Suner-Gwad 28-10-2012 (cliquez)


-Interview Radio Alter Nantes - Nouvelle Publication par Daniel Giraudon 'Sur les Chemins de l'Ankou' (cliquez)


-Article de la revue Ollodagos XXVIII (2013) Société belge d'études celtiques. Bruxelles

 D. Giraudon propose une fois de plus un ouvrage magnifique[1] et qui couvre cette fois un dossier majeur tant pour les spécialistes des traditions populaires que pour ceux qui se penchent sur les mythes anciens du monde celte. La Mort, sous sa forme masculine propre aux pays brittoniques, garde en effet des traits très vraisemblablement hérités de l’antique dieu gaulois Sucellos, dont surtout le fameux mell benniget ou “maillet béni” assurant les passages d’un monde dans l’autre. Certes, ils ne se confondent sans doute pas ou plus : l’Ankou est tenu plutôt pour un acolyte, premier mort de l’année (en tant que microcosme temporel) et on ne sait si c’est là un trait originel ou un gauchissement secondaire dû à des influences extérieures, chrétiennes ou autres. Quoi qu’il en soit, c’est ici une véritable bible de toutes les attestations anciennes et un recueil exceptionnel de témoignages nouveaux reçus de la tradition orale en Armorique et dans les autres pays celtophones non seulement sur l’Ankou mais sur toutes les superstitions et coutumes attachées à la mort et aux défunts. On y trouve ainsi, notamment,  de riches dossiers sur la barque des morts, les coutumes des calendes d’hiver (Samonios, Samhain, Hallowe’en), les euthanasies pratiquées jadis sous le couvert du mell benniget, les âmes des vivants assimilées aux flammes des chandelles dans les jardins de l’Ankou...

D. Giraudon s’inscrit sans aucun doute dans la précieuse lignée des grands collecteurs des traditions armoricaines et il montre autant, sinon plus, que les meilleurs d’entre eux une saine prudence, un esprit critique et une grande perspicacité d’analyse des faits qu’il découvre.


Claude Sterckx 
Directeur de l'institut des Hautes études de Belgique


[1]      Si ce n’est que les notes infrapaginales, minuscules et imprimées en beige sur fond crème, s’avèrent difficilement lisibles.


-Article Le Télégramme 19-07-12 : "L'Ankou n'est pas mort"

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Les Bretons cultivent un rapport particulier avec la mort. L'universitaire Daniel Giraudon est parti dans les pas d'Anatole Le Braz, fureter «Sur les chemins de l'Ankou». Il livre 384 pages de rites, croyances et superstitions toujours vivaces: signes annonciateurs de trépas, apparitions nocturnes, gestes à ne surtout pas faire...

«Chez moi, en pays gallo, il ne serait venu à l'idée de personne d'écraser la mouche rescapée qui ne manque jamais de squatter votre salle à manger tout l'hiver. Mon père disait que c'était l'âme de ma grand-mère et qu'il ne fallait surtout pas y toucher».

On ne balaye pas le soir!

Comme Anatole Le Braz, Ernest Renan ou Charles Le Goffic avant lui, Daniel Giraudon a baigné, dès son plus jeune âge, dans les croyances, légendes et superstitions qui entourent la mort en Bretagne. «Dans notre région plus qu'ailleurs, on vit avec les défunts dont on partage l'intimité. Nos parents et grands-parents ont gardé la mémoire des rites à accomplir et des gestes à ne pas faire, pour ne pas risquer de fâcher les morts et de s'attirer leur vengeance», témoigne l'ancien professeur d'anglais, conteur à ses heures, infatigable collecteur de traditions populaires orales. Pendant plus de trente ans, Daniel Giraudon a baladé son magnétophone de ferme en ferme enArmorique. Entre deux contes, cinq chants et dix dictons, il a recueilli de savoureuses pages de «vécu»: des récits livrés bruts dans leur langue d'origine (le plus souvent le breton, suivi de sa traduction française), témoignages à faire froid dans le dos mais qui en disent long sur les égards que les Bretons ont pour leurs disparus. Des défunts réputés influer sur la prospérité, le rendement des cultures ou la santé des bêtes... «J'ai rencontré plusieurs personnes qui, encore en 2012, jugeraient sacrilège de balayer devant leur porte après le coucher du soleil. Pas question de contrarier la visite nocturne des trépassés dans leur ancienne demeure!», témoignel'auteur.

L'humour, rempart contre la peur

Ancien potache du lycée Anatole-Le Braz, à Saint-Brieuc, Daniel Giraudon a lu, jeune, «la Légende de la mort» et tremblé aux évocations de l'Ankou. Mais ce n'est qu'une fois installé dans le Trégor qu'il a pu vérifier combien cette figure de l'Ankou, à la fois la mort personnifiée et l'ouvrier de la mort doté d'une faux ou d'une pelle, demeure omniprésente en Basse-Bretagne. Dans les représentations aux abords des églises, bien sûr (à Ploumilliau, Cléden-Poher, Lannédern, Landivisiau, La Roche-Maurice, Ploudiry, Brasparts, Bulat-Pestivien...) et, plus encore, dans l'imaginaire collectif. Le grincement de roues caractéristique de «karrigell an ankoù», la charrette de la mort, n'a-t-il pas glacé d'effroi des générations de Bretons? «Au gré de mon travail de collectage, j'ai découvert que Le Braz, dans sa quête littéraire, avait noirci le trait macabre, éludant le fait qu'en Basse-Bretagne, les gens ont toujours volontiers plaisanté avec la mort». Est-ce pour exorciser l'angoisse et la peur? Pour peu que le défunt accuse un certain âge, les veillées mortuaires d'antan s'achevaient dans la bonne humeur. «Celui-là a fait son temps!», se consolaient ses proches, observant que le voyage n'est peut-être pas si mal, «on voit tant de gens partir et personne ne jamais revenir», ou encore «qu'il n'y a que les morts qui ont du savoir-vivre». Le spectre humanisé de l'Ankou, portant veste et chapeau, n'est pas seul à hanter le livre de Giraudon. Oiseaux de la mort venant frapper au carreau, bruits de pierres et curieuses odeurs de cire, sont autant de mauvais présages passés au crible du sondeur d'âmes. Lequel note que l'Ankou symbolise souvent, aujourd'hui, dans les manifestations, la mort économique d'une entreprise. «On ne veille plus les morts chez soi. Pourtant, l'Ankou est toujours bien présent en Bretagne».

  • Valérie Cudennec-Riou

-Article Ti Ar Vro 03-07-12

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Plus d'un siècle après Anatole le Braz, l’auteur, bien connu pour ses ouvrages sur les traditions populaires de Bretagne, a cette fois enquêté, sur les croyances et légendes de la mort en Bretagne. Fidèle à sa méthode habituelle, il est allé chercher dans la mémoire des anciens des témoignages inédits, afin d'en savoir plus sur un sujet dominé par un personnage mystérieux et inquiétant, l'Ankou. C'est ainsi que sur les chemins creux et tortueux de la mort, il a rencontré l'homme à la faux et entendu le grincement inquiétant des roues de sa charrette. Il l’a décrit tour à tour comme la Mort personnifiée, comme messager ou pourvoyeur de la Mort. Il a vérifié la dimension humaine de l'Ankou qui côtoie les vivants et va même s'asseoir à leur table.

Il a aussi écouté et remarqué tous les autres signes annonciateurs du trépas, les bruits insolites, le comportement et les cris des animaux, les pressentiments, les rêves prémonitoires, les apparitions, les hallucinations. Il s'est longuement attardé au bord de l'eau avec les lavandières de nuit. Il a croisé dans la pénombre des êtres fantastiques, les uns plus terrifiants que les autres. Il s'est trouvé en présence de cortèges funèbres nocturnes, également de mauvais augure mais qui firent aussi le jeu des fraudeurs de tabac. Il a assisté les âmes en peine dans l'attente d'une délivrance. Il a noté la présence constante des défunts parmi les vivants et le souci permanent de ne pas les mécontenter. Il a encore assisté à certaines veillées mortuaires et constaté que si la mort était source de chagrin, on savait également en parler avec un certain humour.

Ce qui fait l'originalité de cet ouvrage consacré aux traditions populaires relatives à la mort, c'est l'abondance des récits livrés à l'état brut dans la langue maternelle de ceux qui en furent les témoins. La Haute-Bretagne est également présente dans ce légendaire et des rapprochements sont établis avec les pays celtiques outre-manche. L'iconographie reste très proche du texte pour lui donner encore plus de force. Anatole Le Braz avait bien raison de penser qu'il restait encore beaucoup à moissonner en Bretagne sur ce thème de l'Ankou qui, après tout, n'était pas un si mauvais diable que ça.

-Article Ouest-France 11-06-12: L'auteur Daniel Giraudon dans les pas de l'Ankou

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Gwalarn a été après-midi le théâtre d'un défilé ininterrompu de lecteurs venus acheter et faire dédicacer le dernier livre de Daniel Giraudon, « Sur les chemins de l'Ankou ». Conversant tour à tour en français et en breton, le Binicais d'origine explique : « Comme pour mes autres livres, il s'agit du résultat de la collecte de 30 ans. Il faut savoir que le personnage de l'Ankou n'existe qu'en Basse-Bretagne : sa plus belle et plus célèbre représentation se trouve dans le Trégor, à Ploumiliau. Un ancien maire de Ploubezre était surnommé l'Ankou à cause de sa grande taille et de sa maigreur, en référence au dicton : « Hemañ'zo treut evel ankou Plouilio » (celui-ci est maigre comme l'Ankou de Ploumiliau). »

L'ouvrage de 380 pages, illustré d'autant de photos, la plupart de l'auteur fait le tour du sujet : les représentations de l'Ankou, les intersignes dont la célèbre chouette effraie, immortalisée par l'Île-Grandais Yann Paranthoën. Un superbe livre pour l'été. Éditions Yoran Embanner, 384 pages, 35 €


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